Azuré bleu-céleste (L')

Lysandra bellargus (Rottemburg, 1775)

Classe : Insecta Ordre : Lepidoptera Famille : Lycaenidae Sous-Famille : Polyommatinae Tribu : Polyommatini Genre : Lysandra
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  • Première observation
    1929

  • Dernière observation
    2024
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Informations espèce

Taille :

Adulte : 30 - 35 mm

Diagnose :

Papillon de couleur bleu ciel vif avec des franges blanches découpées de noir. Sur le dessous de l’aile antérieure, on trouve un point noir au niveau de la cellule. Le dessus de femelles est de couleur brun avec des écailles bleues à la base et un trait discoïdal noir.

Détermination :

L'adulte est moyennement difficile à reconnaître.

Espèces proches :

Confusion possible avec les autres Azurés. La couleur bleu ciel brillant et le point dans la cellule sont caractéristiques.

Période d’observation :

L’adulte est visible de mai à octobre, parfois de fin avril à novembre dans certaines régions.

Biologie-éthologie :

L’Argus bleu céleste a deux à trois générations par an. La chenille se nourrit des fleurs et des feuilles des Hippocrépides et de la Coronille bigarrée. Elles sont souvent associées à plusieurs espèces de fourmis qui les protègent en les enfouissant dans une cellule en terre durant la journée.

Biogéographie et écologie :

Cette espèce est présente en Europe centrale et méridionale et au Moyen-Orient. On la trouve dans les milieux bien ensoleillés comme les prairies, les pelouses et les landes avec une préférence pour les substrats calcaires. Elle peut être observée du niveau de la mer jusqu’à 2°000 m d’altitude.

D’après

Doux Y., Gibeaux C., 2007. Les papillons de jour d’Île-de-France et de l’Oise. Biotope, Mèze. Muséum national d’Histoire naturelle, Paris. 288 p.

Lafranchis, T., Jutzeler, D., Guilloson, J.-Y., Kan, P., Kan, B. 2015. La vie des papillons. Editions Diatheo. Montpellier. 751 pp.

Lafranchis, T. 2016. Papillons de France. Editions Diatheo. Montpellier. 351 pp.



J. Ichter None, 2019. Source : INPN
L’Azuré bleu céleste fréquente essentiellement les milieux secs, bien ensoleillés, à végétation rase, sur sol calcaire : coteaux, friches, prairies pâturées, landes….
La chenille se nourrit principalement des fleurs et des feuilles d’Hippocrépide, ou éventuellement d’autres Fabacées. (Coronille,..)
L’adulte butine différentes fleurs : Marjolaine sauvage, Lotier, Scabieuses, Centaurées…

Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Les populations de l’Azuré bleu céleste sont, aujourd’hui, localisées sur les milieux ouverts, calcaires et très ensoleillés ( camp de Sissonne, pentes chaudes des vallées de la Somme de la Bresle, de la Marne…)
Ce papillon s’observe facilement, perché sur une tige de graminée ou butinant de fleur en fleur.
Le bleu-vif du dessus des ailes rend le mâle de cette espèce bien reconnaissable.

L’Azuré bleu céleste vole de mai à début septembre avec 2 générations par an.
Les femelles de la génération printanière pondent leurs œufs isolement sur les feuilles d’Hippocrépide. Après éclosion, les chenilles se nourrissent et se développent jusqu’à la nymphose.
Les adultes de la deuxième génération apparaissent vers la fin juillet, et se reproduisent à leur tour. Les chenilles commencent à peine leur croissance puis passent tout l’hiver en vie ralentie au pied des plantes nourricières. Au printemps, elles terminent leur développement et donnent la première génération de l’année suivante.
Particularité : En fin de croissance, comme pour bon nombre de Lycaenidae, les chenilles libèrent une substance nutritive qui attire les fourmis Celles-ci les soignent alors jusqu’à l’émergence du papillon.
Cette symbiose (facultative) assure :
- aux chenilles une protection contre les prédateurs et les parasitoïdes.
- aux fourmis une source de nourriture

L’Azuré bleu céleste est classé « quasi-menacé » NT (near threatened) sur la liste rouge des papillons de jour de Picardie.
Il était autrefois banal sur les coteaux, mais depuis, ses populations se sont effondrées et de nombreux sites sont désertés.
La disparition des prairies, l’embroussaillement des coteaux, l’utilisation des pesticides, l’urbanisation sont autant de menaces sur ses populations. Toutes les mesures favorisant, à la fois, la préservation de sites riches en Hippocrépide et le développement de corridors écologiques entre ces sites sont bénéfiques pour ce papillon.

Le mâle de l’Azuré bleu céleste est le seul papillon à posséder ce dessus bleu vif avec une frange blanche entrecoupée de noir. La femelle est brune avec des taches orange, en bordure de l’aile postérieure, et la même frange que le mâle.
En Picardie, le mâle, de couleur caractéristique, ne peut être confondu avec aucun autre papillon. La femelle brune, par contre ressemble beaucoup à la femelle de l’Argus bleu-nacré Lysandra coridon.


Source : "Picardie Nature", sous licence CC BY-NC-ND.
Agriades thetis etrusca Verity, 1919 | Agriades thetis inalpina Verity, 1919 | Lycaena adonis (Denis & Schiffermüller, 1775) | Lycaena bellargus (Rottemburg, 1775) | Lycaena bellargus coelestis Oberthür, 1908 | Lysandra bellargus bellargus (Rottemburg, 1775) | Lysandra bellargus etrusca (Verity, 1919) | Lysandra bellargus fuscescens (Tutt, 1909) | Lysandra bellargus inalpina (Verity, 1919) | Lysandra bellargus pictonensis (Hemming, 1931) | Papilio adonis Denis & Schiffermüller, 1775 | Papilio bellargus Rottemburg, 1775 | Polyommatus adonis (Denis & Schiffermüller, 1775) | Polyommatus bellargus (Rottemburg, 1775) | Polyommatus bellargus bellargus (Rottemburg, 1775) | Polyommatus bellargus etrusca (Verity, 1919) | Polyommatus bellargus fuscescens (Tutt, 1909) | Polyommatus bellargus inalpina (Verity, 1919) | Polyommatus bellargus pictonensis (Hemming, 1931)

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